Rejet de la caution retour pour les étudiants étrangers
Rejet de la caution retour pour les étudiants étrangers
Un soulagement pour le monde de l'enseignement supérieur
Le Conseil constitutionnel a tranché : il n'y aura pas de caution retour demandée aux étudiants étrangers. Cette disposition, introduite dans la loi immigration adoptée fin décembre, avait suscité une vague de protestations dans le monde de l'enseignement supérieur en France. Les universités, grandes écoles et associations d'aide aux étudiants internationaux ont poussé un soupir de soulagement suite à cette décision.
La caution retour, introduite dans les débats parlementaires par le sénateur LR Roger Karoutchi, avait pour objectif de lutter contre le prétendu "détournement" du visa étudiant. Selon le sénateur, de nombreux étudiants étrangers ne se présenteraient pas aux examens et n'assisteraient pas aux cours.
Cependant, cette mesure a été vivement critiquée par les acteurs de l'enseignement supérieur. France Universités, l'association regroupant les présidents d'universités, avait déploré que cette garantie pécuniaire n'avait aucune base compréhensible. Pour la Cdefi, qui regroupe les directeurs d'écoles d'ingénieurs, cette mesure envoyait un "message de fermeture" aux étudiants internationaux.
La décision du Conseil constitutionnel, qui a rejeté cette disposition, est donc accueillie avec soulagement. Ce rejet est perçu comme une victoire pour les défenseurs des droits des étudiants étrangers et une reconnaissance de la contribution précieuse que ces étudiants apportent à l'enseignement supérieur en France.
En effet, les étudiants étrangers représentent une part importante de la population étudiante en France. Ils apportent une diversité culturelle et académique qui enrichit les campus universitaires et contribue à la qualité de l'enseignement et de la recherche.
En conclusion, le rejet de l'article de loi sur la caution retour pour les étudiants étrangers est une nouvelle positive pour le monde de l'enseignement supérieur. Il témoigne de l'importance d'une approche équilibrée et respectueuse des droits des étudiants étrangers dans la politique d'immigration française.